Aviculture & Cuniculture

Chargée de mission

La Wallonie compte près de 500 exploitations professionnelles avicoles et cunicoles.

Nous consommons près de 2 fois plus de poulets d’œufs que nous en produisons. La production avicole est associée à un secteur diversifié, par ses espèces, modes de production et circuits de commercialisation. En volailles de chair, 60% des producteurs avicoles sont en mode de production alternatif (Bio et poulet sortant à l’extérieur). En œufs, 77% sont en Bio et plus de 95% en Bio, plein air et sol.

La consommation de viande de volailles est en développement dans le monde et en particulier en Europe. Il s’agit de la viande qui a subi en Belgique le moins la diminution de consommation, en étant même sur une courbe ascendante depuis le relevé des données par le Collège des Producteurs en 2010.
Concernant la production cunicole (lapin), la Belgique est le seul pays à avoir instauré l’élevage en parcs.

Dernières actualités de la filière

Actualité

Résumé des différentes Assemblées sectorielles du Printemps 2024 du Collège des Producteurs

Conformément aux missions de consultation définies dans le Code Wallon de l'Agriculture, le Collège des Producteurs organise deux fois par an des Assemblées sectorielles ouvertes…

Aviculture-Cuniculture

[Grippe aviaire H5] Levée de la mesure de confinement des volailles des professionnels à partir du 6 avril

L’AFSCA a annoncé qu’à partir du 6 avril, le confinement obligatoire pour les volailles et les oiseaux était levé. Vous trouverez ci-après le communiqué envoyé…

Aviculture-Cuniculture

Actualités du secteur avicole par le Collège des Producteurs

Aviculture-Cuniculture

NetPoulSafe, la nouvelle plateforme européenne de connaissances pour aider les professionnels de l’aviculture

Aviculture-Cuniculture

Fonds Sanitaire 2023 : Nouvelles procédures harmonisées pour les cotisations dans le secteur animalier

Aviculture-Cuniculture

Grippe aviaire: la pastille «Pour me protéger, je ponds à l’abri» est à nouveau mise en application

Aviculture-Cuniculture

Nouveau cri d’alarme des éleveurs de poules pondeuses biologiques

Aviculture-Cuniculture

Rencontres sur la route du fois gras et événement Gault et Millau

L’aviculture

En Wallonie, la production avicole, que ce soit en chair ou en œufs, est sur une courbe ascendante depuis les années 90. L’essor des volailles alternatives s’est amorcé dès les années 2000, au départ via la production biologique qui constitue à présent 16% de la production régionale. La Wallonie représente la part la plus élevée des volailles alternatives élevées dans notre pays, soit 75% de ce type de production. 40% des aviculteurs wallons élèvent des volailles alternatives, que ce soit en chair ou voir plus en œufs.

Le secteur avicole est caractérisé par la diversité des espèces et des modes de production. Chacun des modèles se positionne sur un marché bien spécifique, répondant à la demande des consommateurs également très diversifiés dans leurs choix de consommation. La vente directe par l’éleveur se prête également bien à cette activité, mais la disparition des petits abattoirs menace le maintien et le développement de ces circuits courts.

En Wallonie, nous consommons deux fois plus de poulets que nous en produisons et trois fois plus d’œufs également. Cette production agricole est l’une des rares aujourd’hui à pouvoir assurer une rentabilité au producteur : elle se caractérise par des cycles de trésorerie courts et permet aux producteurs de se diversifier face aux difficultés économiques rencontrées dans d’autres secteurs de production.

L’aviculture a un visage jeune et contribue à la pérennisation des exploitations, à partir de tailles d’élevage limitées, appuyant le caractère familial des exploitations.
La consommation de viande de volailles est également en développement dans le monde et en particulier en Europe. Il s’agit de la viande qui a subi en Belgique le moins la diminution de consommation, mais nous sommes aussi un des seuls pays européens où la consommation a baissé, appuyant l’intérêt d’une promotion sur la viande de volaille. Pour l’œuf, la consommation est caractérisée par une tendance à la baisse, même si l’œuf reste un aliment recherché par le consommateur. Il mériterait à cet égard davantage de promotion, étant donné la qualité nutritionnelle du produit qui n’est pas encore suffisamment connue, de même que l’étiquetage des modes d’élevage. Par ailleurs, la consommation belge est en-dessous de la moyenne européenne.
Les produits du canard à foie gras constituent un marché de niche, mais le consommateur belge est le deuxième plus grand consommateur au niveau mondial, et le seul pays avec un cadre légal strict sur le bien-être du canard à foie gras. La production cunicole est également limitée, mais bénéficie d’une opportunité de développement via les élevages en parcs qui bénéficient d’une image positive. La Belgique est en effet le seul pays européen à avoir légiféré sur l’obligation de l’élevage en parcs.

La cuniculture

La production de lapin (secteur cunicole) est limitée, mais bénéficie d’une opportunité de développement via les élevages en parcs qui bénéficient d’une image positive et dont les produits sont demandés par les enseignes de la grande distribution. La Belgique est en effet le seul pays européen à avoir légiféré sur l’obligation de l’élevage en parcs. Les statistiques officielles mettent également en évidence un taux d’auto-approvisionnement en lapins et gibier qui n’a jamais été aussi bas depuis 10 ans (61%), mais, par contre, un pic de consommation qui n’avait pratiquement plus été rencontré durant cette même période (5,15 kg/hab./an).

Organisation

La Filière avicole/cunicole réunit autour de la table des représentants des différents maillons de la filière, des acteurs de la recherche et de l’encadrement et des représentants du secteur public. Son objectif est d’être un lieu d’échange entre les différents acteurs permettant de faciliter le développement de la filière et de manière liée, les revenus des producteurs de cette filière.
Ces acteurs se retrouvent dans le cadre de la « Commission Filière avicole » dont les missions sont notamment de :

Proposer des stratégies de développement pour l’ensemble de la filière
Être un outil de développement, de promotion et de proposition de la filière
Faciliter les échanges d’informations sur tous les éléments qui intéressent les acteurs de la filière et notamment :
- les marchés, la commercialisation et les débouchés commerciaux
- les aspects technico-économiques
- les aspects légaux
- les aspects sanitaires et qualité
- les aspects scientifiques
- les aspects liés à l’innovation et à la durabilité

La Socopro (Services Opérationnels du Collège des Producteurs) assure l’animation de cette commission. Voir le ROI et la composition de la filière avicole.

Objectifs

L’ensemble des acteurs impliqués dans la commission s’inscrit dans la perspective du développement d’une filière assurant une durabilité économique, environnementale et sociale au secteur.

Le premier objectif de la filière est de poursuivre la progression du secteur. En effet, nous continuons à consommer plus que nous ne produisons en Wallonie et la viande de volailles reste la seule viande dont la consommation augmente au niveau européen. Les modes de production alternatifs sur lesquels le secteur a bâti 40 % de ses élevages sont une force à l’échelle locale et européenne.

Encourager le développement de ces productions constitue dès lors un objectif opérationnel à viser, en mettant un accent particulier sur les productions alternatives (Bio, plein air, qualité différenciée) offrant une valeur ajoutée supplémentaire pour notre région. Dans ce cadre, le développement d’outils amont et aval de la production est également une préoccupation importante.

Un autre objectif important du secteur est d’anticiper et de gérer au mieux les évolutions de contextes influençant son activité et notamment la grippe aviaire et la demande sociétale en en matière d’environnement et de bien-être animal.
Enfin une promotion axée sur la mise en avant des hautes qualités nutritionnelles des œufs et de la viande de volailles et de lapins reste un objectif important.

L’objectif du site Filagri/aviculture est de devenir une source d’information sur et pour le secteur avicole et cunicole. Grâce au bouton « Retour au portail », vous pourrez également consulter les informations des 10 autres filières agricoles qui vous intéressent.

Les grands dossiers qui animent le secteur avicole/cunicole peuvent être repris comme suit :

Abattage de proximité

La disparition programmée de l’abattoir Founipac à Sclayn est une contrainte importante pour les Producteurs développant leur activité en circuits courts. La poursuite des activités est une priorité de travail. Différentes pistes dont les abattoirs modulaires et la mise en place d’une coopérative sont en cours.

Protection du terme « Ferme »

Les termes « Ferme » et « Fermier », sont de plus en plus utilisés uniquement pour des raisons marketing, sans liens avec la Production. Pour le secteur, un « produit fermier » est un produit qui doit être élevé, cultivé, transformé et commercialisé par une personne physique ou morale exerçant une activité agricole.

Aides à l’investissement (ADISA)

Les aides à l’investissement constituent un levier important du développement de de nouveaux projets en modes de production alternatifs. L’efficacité du système d’aide est importante et fait partie des demandes prioritaires du secteur en matière de simplification administrative.

Agriculture biologique

Le projet de nouveau règlement européen sur l’agriculture biologique comprend de nombreux éléments relatifs au secteur avicole pour lesquels la concertation des acteurs est nécessaire.

Parcours extérieurs

Importance d’encourager et d’accompagner l’aménagement des parcours extérieurs pour le développement de modes de production alternatifs

Secteur foie gras

Mise en avant des spécificités de l’élevage wallon (dans ce cadre, l’adhésion à l’association européenne du foie gras, Euro Foie Gras, est importante).

Prix juste

De manière générale, veiller à un prix juste pour les éleveurs. Le cas des œufs de poules pondeuses élevées en plein air, qui ont perdu leur code 1, suite à la mesure de confinement dans le cadre de la menace du virus H5N8 (début 2017), en est un exemple.

Volailles

http://www.itavi.asso.fr/
www.erpa-ruralpoultry.eu

Lapins
Contactez l’Awé : http://www.awenet.be/awe/commun/asbl/contact/equipes.php
Foie gras

http://www.eurofoiegras.com/fr/
http://www.ctcpa.org/pamipedes-gras
> Pour toute question technique, économique sur votre production avicole/cunicole, n’hésitez pas à prendre contact avec l’Awé
Awé (Association wallonne de l’élevage) : http://www.awenet.be/awe/commun/asbl/contact/equipes.php

Wallonie / Belgique

Agrilabel La cellule d’appui pour aider les producteurs/groupements à faire reconnaître un produit selon le système régional de qualité différenciée ou en tant qu’indication géographique (AOP/IGP)
DGARNE – DGO3 Objectif: soutenir le développement durable d’une agriculture compétitive, orientée vers la qualité et contribuer au dynamisme du monde rural
Site de l’AFSCA La mission de l’Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (AFSCA) est de veiller à la sécurité de la chaîne alimentaire et à la qualité de nos aliments, afin de protéger la santé des hommes,des animaux et des plantes. ( Section sur l’aquaculture )
L’APAQ-W a pour mission la promotion de l’agriculture et de l’horticulture wallonne.
DiversiFerm (ex CQPF) Objectif: répondre aux différentes questions des agriculteurs transformateurs, en matière d’hygiène, de sécurité alimentaire, de technologie, d’administration et de commercialisation. Via un numéro d’appel centralisé, il sera guidé vers le(s) acteur(s) de terrain le(s) plus apte(s) à répondre à sa demande.
L’AWEX est le département de la Région wallonne en charge de la promotion du commerce extérieur et de l’accueil des investisseurs étrangers. Sa mission est à la fois d’aider les entreprises à exporter plus et mieux et d’attirer les investisseurs étrangers en Wallonie.
TEST ACHATS Une organisation d’information, de conseil et de défense des consommateurs

Aviculture – Cuniculture

Consulter le plan stratégique de la filière

Le premier plan stratégique de développement de la filière avicole a été publié en 2018, à la demande du Ministre wallon de l’Agriculture. En 2022, il a fait l’objet d’une actualisation par le Collège des Producteurs et les acteurs de la Commission filière.

La production avicole wallonne représente de l’ordre de 18% de la production belge en volaille de chair et œufs. Cette production génère un chiffre d’affaires de près de 180 millions d’euros sur le maillon éleveur et représente plus de 480 éleveurs, dont près de 180 en production d’œufs.

La production wallonne est fortement liée au sol et est caractérisée par une part importante de modèles de production alternatifs (qualité, Bio, circuits courts…) ; en effet, la Wallonie représente 75% de la production belge de poulets de chair alternatifs, alors qu’un peu plus de 160 éleveurs de pondeuses et 180 éleveurs de poulets de chair s’inscrivent dans ces modèles. La production de volailles a un avantage important pour les producteurs : il s’agit de cycles courts de production qui limitent les risques de marché et de trésorerie. Cela permet d’améliorer la rentabilité des fermes dans le cadre d’une diversification.

La viande de volailles est la deuxième viande la plus consommées après celle du porc (14,5 kg de viande commercialisable/an/habitant-chiffre 2023), mais la Wallonie consomme près de de 2 fois plus de poulets et d’œufs qu’elle n’en produit.

Vision portée par le plan stratégique à 8 ans (2023-2030)

L’objectif majeur poursuivi par le plan est de : « poursuivre l’augmentation du taux d’auto-approvisionnement du secteur ». Celui-ci a progressé depuis le premier plan validé par le Ministre de l’agriculture en 2018. Cette année-là, la consommation était en effet en poulet 2 fois plus importante que la production régionale, et en œufs, 3 fois plus. Ce plan avait établi une croissance de la production entre 7 et 9% par an adaptée aux évolutions de la demande et développant de la valeur ajoutée pour les opérateurs wallons. Ces indicateurs, établis à plus de 40 nouveaux poulaillers par an dont près de 90% en productions alternatives, ont été atteints. La production de volailles alternatives a progressé entre 25% et 30% en volume en 4 ans (+2 millions de poulets/an), et celle en œufs de 57% en 8 ans (+de 500 000 poules pondeuses).

Le plan actualisé en 2022 ne permet cependant plus d’établir la poursuite d’un développement significatif de la production régionale par rapport au premier plan. Les raisons : augmentation des coûts de production, diminution du budget des ménages, freins importants mis pour l’obtention des permis d’environnement.

Seul, le développement de poulaillers mobiles en œufs Bio et plein air, pour une vente en circuits courts, est identifié, sans pour autant que de volumes importants soient réellement mis sur le marché. Le développement de nouveaux poulaillers de poulets standards est aussi remarqué (produits petits prix). En 2024, des signaux plus positifs se dessinent cependant à nouveau côté volailles alternatives, sans toutefois attirer facilement les agriculteurs.

C’est pour cette raison que des actions fortes de soutien à la production sont à tenir en compte dans ce plan. Les actions concrètes significatives qui ont été retenues comme prioritaires dans le cadre de la mise à jour du plan sont les suivantes :

Maintien d’un cadre favorable pour les aides à l’installation et l’investissement (produits à valeur ajoutée) et ouverture des éco-régimes à l’aménagement des parcours extérieurs ;
Facilitation à mener pour l’obtention et le renouvellement/maintien des permis d’environnement;
Coût d’accélérateur à poser sur les programmes de recherche ciblés sur l’autonomie protéique;
Maintien exclusif des mentions « plein air » et « sortant à l’extérieur » dans le cadre de la révision des normes de commercialisation européenne relatives aux volailles de chair ;
Nouveaux cadres législatifs Bien-être animal et Environnement équilibrés et réalistes.

Les actions concrètes significatives qui ont pu être menées depuis la première version du plan sont les suivantes :

Maintien d’un cadre favorable pour les investissements dans les productions à valeur ajoutée ;
Suppression de la durée des 16 semaines pour garder le code 1 sur les œufs ;
Marquage obligatoire des œufs à la ferme ;
Création de 4 petits abattoirs agréés, dont 2 à la ferme et 1 Hall Relais ;
Avancée sur l’adoption d’un cadre protégeant le terme « ferme », « fermier » ;
1 OP en cours de constitution ;
Renforcement des actions marketing ciblées.

Le nombre de producteurs en Wallonie (2023)

La Wallonie compte près de 500 Producteurs professionnels en aviculture
Près de 35 % des Producteurs professionnels en aviculture produisent des oeufs
De l’ordre de 35 millions de poulets par an sont élevés en Wallonie, dont un quart en production de type alternatif, et 1,5 millions de poules pondeuses.
Les poulets de chair et les œufs représentent de l’ordre de 18% de la production belge pour chacun des deux produits
60 % des Producteurs de poulets de chair sont en production de type standard ; 40 % sont en production de type alternatif (bio, sortant à l’extérieur). 95% des éleveurs de poules pondeuses sont en production de type alternatif (Bio, plein air, sol).

La répartition géographique des élevages (2023)

La répartition géographique des élevages

Brabant Wallon	5%
Hainaut	27,5%
Liège	16,5%
Luxembourg	15%
Namur	36%

La consommation en Wallonie

Nous consommons deux fois plus de viande de volaille que nous en produisons : production de 20 millions de poulets par an et consommation estimée à 42,5 millions.
Nous consommons trois fois plus d’œufs que nous n’en produisons : production de plus de 224 millions d’œufs par an et consommation évaluée à 600 millions.
Nous produisons 13 tonnes de foie gras en Wallonie et le Belge consomme l’équivalent de 315 tonnes. La part de la production wallonne ne représente donc que 4% de la consommation qui est de 110 grammes/habitant/an (la Belgique est le deuxième consommateur mondial après la France)
En lapins, la production estimée est de 379 tonnes et la consommation wallonne, de 9 914 tonnes : nous produisons donc en Wallonie moins de 4% de notre consommation qui est de 2,28 kg/habitant/an.
Consommation moyenne de viande de volaille par habitant : 13,2 kg/hab/an .
Consommation moyenne d’oeufs par habitant : 183 oeufs/hab.
Taux auto-approvisionnement à l’échelle nationale : 158% pour les poulets ; 109 % pour les oeufs

Valeur économique de la production wallonne

Poulets : 12% sur une valeur totale de la production belge en volailles de 412 millions d’euros
Œufs : 11% sur une valeur totale de la production belge en œufs de 136 millions d’euros
Un emploi à temps plein demande d’élever de 12 000 (en bio) à 60 000 poulets.

Taille des élevages

La superficie est très variable selon les modes de production – il n’existe pas de chiffres officiels :

Poulet standard : entre 20 000 et 100 000 places de poulets dans une exploitation
Poulet Bio : entre 4 800 places de poulets et 12 000 dans une exploitation
Qualité différenciée : entre 1 000 et 15 000 places de poulets dans une exploitation
Poule pondeuse en cages enrichies et au sol: entre 30 000 et 100 000 places de poules dans une exploitation
Poule pondeuse plein air : de l’ordre de 35 000 places de poules
Poule pondeuse Bio : entre 3 000 et 12 000 places de poules dans une exploitation

La consommation en Wallonie

Nous consommons près de deux fois plus de viande de volaille que nous en produisons : production de l’ordre de 34 600 tonnes équivalent carcasse de poulets par an et consommation estimée à 60 500 tonnes équivalent carcasse (estimation CdP 2023).
Nous consommons près de deux fois plus d’œufs que nous n’en produisons : production de plus de 500 millions d’œufs par an et consommation évaluée à 900 millions (estimation CdP 2023).
Nous produisons 12 tonnes de foie gras en Wallonie. Le bilan en foie gras cru (différence entre les importes et exports) s’est élevé à 612 tonnes en 2021. La part de la production wallonne ne représente donc que 2% de la consommation qui est de 100 grammes/habitant/an (la Belgique est le deuxième consommateur mondial après la France)
En lapins, la production belge estimée est de 700 000 par an, dont 250 000 lapins en Wallonie (jusque 2022 où arrêt d’un grand producteur) et la consommation wallonne, de 222 grammes de viande par habitant et par an (381 grammes de moyenne à l’échelle européenne).
Consommation moyenne de viande de volaille commercialisable par habitant (Belgique): 14,5 kg/hab/an (2023)
Consommation moyenne d’oeufs par habitant : 283 oeufs/hab (2021)
Taux auto-approvisionnement à l’échelle nationale : 217% pour les poulets ; autosuffisance évaluée pour les œufs (2023)

Valeur économique de la production wallonne (2021)

Poulets : de l’ordre de 15% sur la valeur totale de la production belge
Œufs : de l’ordre de 4-5% sur la valeur totale de la production belge
Un emploi à temps plein demande d’élever de 16 000 poulets (en bio) à 60 000 (en standard)

Taille des élevages

En moyenne (2020) :

Poulet : 25 300 places dans une exploitation (63 000 en Flandres)

Poule pondeuse : 12 000 places dans une exploitation (38 000 en Flandre)

Selon le mode de production (2024) :

Poulet standard : entre 20 000 et 100 000 places de poulets dans une exploitation
Poulet Bio : entre 4 800 places de poulets et 14 000 dans une exploitation

Qualité différencie : entre 6 500 et 15 000 places de poulets dans une exploitation
Poule pondeuse en cages enrichies et au sol: entre 30 000 et 100 000 places de poules dans une exploitation
Poule pondeuse plein air : de l’ordre de 35 000 places de poules
Poule pondeuse Bio : entre 3 000 et 12 000 places de poules dans une exploitation

Prix moyen au consommateur (2024)

Poulet entier : de 3 à 4 €/kg pour un poulet standard jusque 13 €/kg pour un Bio
Filet de poulet : de 11-13 €/kg pour un filet de poulet standard jusque 30 €/kg pour un filet de poulet Bio
Lapin découpé logé en parc : de 10 à 19 €/kg
Œufs coquille : de 22 cents/œuf à 55 cents selon le mode d’élevage et l’alimentation des animaux (le moins cher = élevage au sol – le plus cher = Bio et œuf Columbus)
Foie gras mi-cuit : 13 €/100g
Foie gras cru : 67-80 €/kg
Magret de canard : 25 €/kg
Cuisses confites : 11-13 €/kg

Principales sources de données Aviculture utilisées

Statistiques belges (Service public fédéral de l’économie)
Evolution de l’économie agricole et horticole de la Wallonie (Service public de Wallonie – DGO3 – Direction de l’Analyse économique agricole)
Estimations basées sur les données reçues par les acteurs du terrain (reprises dans le plan de développement stratégique Aviculture et Cuniculture)
ITAVI (ITAVI : Experts des filières avicole, cunicole et piscicole)

Aviculture & Cuniculture

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[Grippe aviaire H5] Levée de la mesure de confinement des volailles des professionnels à partir du 6 avril

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Grippe aviaire: la pastille «Pour me protéger, je ponds à l’abri» est à nouveau mise en application

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