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Développement d’une base de données centrale d’harmonisation et d’interconnexion des produits locaux

Introduction

Ce marché de services consiste en des prestations de développement d’une base de données centrale d’harmonisation et d’interconnexion des produits locaux dans le cadre des services de l’Interface Producteurs Distributeurs mise en place avec le soutien du plan de relance de la Wallonie.

Une réunion d’information aux opérateurs privés intéressés a eu lieu le lundi 10 juillet dans les bureaux de l’asbl SoCoPro (Avenue Comte de Smet de Nayer 14 boîte 3, – 5000 Namur). La participation à cette réunion pouvait avoir lieu en visioconférence pour les opérateurs intéressés qui en faisaient la demande 3 jours avant la réunion.

Dépôt des offres

La date de dépôt des offres est le 3 août 2023.

Téléchargement

Télécharger le cahier spécial des charges (pdf)Consulter la publication e-Tendering (pdf)Réunion d'informations du 10 juillet (pptx)

Jusqu’au 27 juillet inclus, les candidats au dialogue peuvent poser des questions concernant le cahier spécial des charges et le marché.

Les questions seront posées par écrit à M. Arnaud VANDERBECK, et il y sera répondu au fur et à mesure de leur réception.

L’aperçu complet des questions posées sera disponible à partir du 15 juillet sur le site du Collège des Producteurs, sur cette même page.

Question concernant le cahier spécial des charges

Disposez d'un environnement de développement vous permettant de reprendre le code et de le maintenir en interne ? Peu importe les technologies proposées ?

Non, il n’y a pas de cadre ou d’environnement informatique imposé. Les opérateurs sont libres de fournir leurs propositions.

L’outil doit il agir comme un ERP ?

L’outil doit permettre l’interconnexion avec les systèmes de commande de clients acheteurs de produits locaux.

Quel est le timing prévu ?

Sous réserve de facteurs d’influence ultérieurs, l’hypothèse est que les phases 1 et 2 soient réalisées pour fin 2023 et que les phases 3 et 4 soient réalisées pour fin octobre 2024 

Y a-t-il eu des travaux antérieurs préparatoires à ce marché ? Les opérateurs ayant participé à ces travaux peuvent ils remettre une offre au présent marché ?

Antérieurement au présent marché, les équipes de l’interface producteurs distributeurs ont amélioré leurs connaissances de la diversité de l’écosystème numérique propre aux différents processus d’achat des produits locaux. Dans ce cadre des initiatives tests de prototypage ont été mises en œuvre sur l’interconnexion entre plusieurs catalogues d’offre de produits locaux avec différentes approches technologiques. Ces initiatives test ne sont pas opérationnelles et n’ont concernés que quelques points ponctuels sans commune mesure avec le présent marché qui constitue un élément distinct. Les opérateurs ayant participé à ces travaux antérieurs n’auront aucun avantage par rapport aux autres opérateurs intéressés par le présent marché. La garantie du respect de l’égalité de traitement de tous les opérateurs est en outre assurée par le choix de la procédure, à savoir un dialogue compétitif. Cette procédure, contrairement à une procédure classique, n’est pas arrêtée sur une solution définie précisément et préalablement par l’adjudicateur et à laquelle devrait se conformer les soumissionnaires. Au contraire, le dialogue compétitif permet de mettre tous les opérateurs économiques sur un même pied d’égalité au moment d’entamer le dialogue qui permettra de développer une ou plusieurs solutions qui n’ont donc pas encore été arrêtées au moment du lancement de cette procédure. 

Quel est la volumétrie attendue dans le cadre de ce projet ?

La capacité minimale est de 10.000 produits à référencer fournis par environ 1.000 fournisseurs pour une centaine d’acheteurs (points de vente) ; en vitesse de croisière, elle devrait être au maximum de 4.500 fournisseurs et de 400 points de vente. Il est précisé que l’atteinte de ce nombre d’usagers ne relève pas de la responsabilité de l’opérateur. 

La proposition financière à remettre pour le dépôt des offres initiales est-elle engageante ?

Non, il s’agit d’un élément indicatif non engageant permettant d’évaluer des éléments de cohérence de la méthodologie proposée.

Comment sera mesuré le critère de sélection « Critère 1 (pondéré à 20 %) : capacités professionnelles dans les secteurs du numérique et des systèmes alimentaires, jugées par la qualité et le volume financier des références des 3 dernières années présentées par le soumissionnaire » ?

La formule suivante sera appliquée : 10 points sur 20 sur base de la qualité des références et 10 points sur 20 sur base du volume financier correspondant aux références pertinentes. Il n’y a pas de nombre prédéfini de références attendu.

Est-ce que l’outil en version 1.0 partira en production ?

La manière de tester la première version de l’outil dépendra de la proposition retenue suite au dialogue compétitif.

Quelles sont les données de référencement communes au sein de la Base de Données harmonisé à viser ?

Les opérateurs sont libres de fournir leurs propositions. Les éléments minimaux suivants ont été définis par les partenaires de l’initiative : 

  • Identifiant unique produit/fournisseur 
  • Référentiel classification GS1 et normes GDSN 
  • Règlement UE 1169/201 INCO automatisable (liste des ingrédients, des allergènes, des nutriments…)  
  • Identifiant labels + Interconnexion BD des labels 
  • Dynamique : Lots ; stocks ; calendrier des disponibilités 
  • Paramètres spécifiques à des acteurs et/ou catégories d’acheteurs 

Y’a-t-il une seule manière d’entrer la donnée sur l’offre de produits ? Quels sont les catalogues existants avec lesquels il est prévu de s'interfacer ?

La priorité est de permettre aux fournisseurs de produits (amont) d’entrer leurs données via une seule entrée s’il le souhaite : soit via la base de données centralisée harmonisée ; soit via les intermédiaires avec qui il collabore (qui développent généralement eux même des bases de données avec lesquels il s’agira d’être interconnectés en aller-retour. Les intermédiaires partenaires de l’initiative (voir liste dans le CSC) ont convenu d’une structure d’information commune mais l’interfaçage avec un nombre prédéfini de catalogues n’est pas conditionné pour ce marché. L‘objectif du marché est de développer un outil utilisable que les partenaires peuvent intégrer de manière plus ou moins approfondie en fonction de leurs besoins propres.

Quelle est la différence vis-à-vis du GDSN ?

La base de données harmonisée envisage d’apporter une plus-value aux solutions existantes dans le sens elle pourra regrouper et harmoniser les données qui sont dupliquées de différentes formes et via différentes technologies tout en permettant aux acteurs qui le souhaitent de publier ces données nouvellement harmonisées avec un référentiel commun sur différentes plateformes dont par exemple le GDSN

Comment garantir que les catalogues utilisateurs de la Base de données harmonisée mettent en place les éléments d’interopérabilité avec la base de données harmonisée .

Il n’y a pas d’attente vis-à-vis du prestataire pour convaincre et accompagner les usagers ; c’est le rôle de la Socopro et des partenaires d’assurer l’adhésion. Les opérateurs sont toutefois libres de fournir leurs propositions en la matière.

Y’a-t-il une aide à la contractualisation prévue entre producteurs et les magasins ?

Cela ne rentre pas dans le cadre du présent marché mais des outils et services de soutien pour la facilitation commerciale sont développés dans le cadre de l’initiative Interface Producteurs-Distributeurs (par la Socopro/APAQw pour tous les produits wallons, par l’IFEL-W pour les fruits, légume et pommes de terre wallonnes, par Mabio pour l’écoulement de produits bio via le marché matinal de Bruxelles, etc.)

Pourriez-vous clarifier le besoin d’automatisation concernant le règlement UE 1169/201 INCO ?

La référence INCO liste les informations obligatoires à faire figurer sur un produit (dénomination, liste des ingrédients, quantité, DLC, allergènes etc.). Le besoin d’automatisation pourrait se traduire par un modèle qui lorsqu’on entre la dénomination du produit, préremplit automatiquement les autres champs pour faciliter l’encodage. S’agissant d’un marché en dialogue compétitif, les opérateurs restent libres de fournir leurs propositions jugées pertinentes en la matière.

Il est demandé de gérer des paramètres spécifiques en fonction d’acteurs/catégories d’acheteurs, Auriez-vous un exemple paramètre spécifique à un acheteur ?

Les types d’acheteurs ciblés sont des achats par centrale, achat par magasins indépendants/franchisés, achats par points de vente circuit courts ou achats par des cantines/restaurants. S’agissant d’un marché en dialogue compétitif, les opérateurs restent libres de fournir leurs propositions jugées pertinentes en la matière.

La solution doit gérer la facturation ?

Non. S’agissant d’un marché en dialogue compétitif, les opérateurs restent libres de fournir leurs propositions jugées pertinentes en la matière.

Concernant la catégorisation GPC, faut-il prévoir une synchronisation permanente permettant de mettre à jour automatiquement les catégories ou peut-on envisager des mises à jour manuelle ?

Des mises à jours fonctionnelles sont le but recherché, quel que soit la modalité proposée. S’agissant d’un marché en dialogue compétitif, les opérateurs restent libres de fournir leurs propositions jugées pertinentes en la matière

Qui est responsable d’accepter des nouveaux producteurs ou acteurs intermédiaires? Est-ce que l’inscription à la plateforme est ouverte? Ou cela nécessite une procédure d’inscription (qui pourrait être gérée via un formulaire de demande intégré à la plateforme). Même question concernant les plateformes de vente: qui autorise la vente des produits sur un eshop extérieur? Est-ce que l’organisme de vente contacte le(s) producteurs/grossistes via formulaire intégré à la plateforme ?

Socopro Asbl sera responsable final de la gouvernance de la plateforme. Les processus d’inscription recherchés doivent notamment permettre une simplicité d’usage tout en assurant des dispositifs d’autorisation et de protection de données fonctionnelles vis-à-vis des enjeux d’outils support à l’efficacité des relations commerciales entre acteurs. S’agissant d’un marché en dialogue compétitif, les opérateurs restent libres de fournir leurs propositions jugées pertinentes en la matière.

En regard de la Politique de prix, parlons-nous ici de la possibilité d'avoir des restrictions sur l'application de certains prix pour certains articles/ utilisateurs ? Pouvez-vous détailler plus le point ?

Il s’agit, pour une même référence produit, de permettre à celui qui introduit la référence, de pouvoir indiquer le prix de vente qu’il souhaite pratiquer. Ce prix peut varier selon différents critères dont notamment la quantité commandée mais également selon le type d’acheteur (par exemple, la politique de prix pourrait être différente selon le type d’acheteur. S’agissant d’un marché en dialogue compétitif, les opérateurs restent libres de fournir leurs propositions jugées pertinentes en la matière.

En regard de la Politique de confidentialités, parlons-nous ici de la possibilité de restreindre de la visibilité de certaines informations à des utilisateurs concernants les agissements d'autres utilisateurs ? Quel type d'information précisément ? Avez-vous un exemple ?

Au-delà des éléments RGPD et confidentialité des données commerciales ; il est envisagé que certaines données soit « libres » et publiables automatiquement sur la plateforme « je clique local » de l’APAQW et que d’autres données plus commerciales soient restreintes à certains types d’usagers. S’agissant d’un marché en dialogue compétitif, les opérateurs restent libres de fournir leurs propositions jugées pertinentes en la matière.

En regard de la Politique de priorisation/exclusivité - Pouvez-vous détailler plus ce point avec un exemple ?

Il est envisageable qu’un producteur souhaite prioriser ou mettre des exclusives selon un profil d’acheteur (par exemple certains producteurs ne voudront vendre qu’à tel type de profil d’acheteur (centrale, franchisé, circuit court, cantine,….).  S’agissant d’un marché en dialogue compétitif, les opérateurs restent libres de fournir leurs propositions jugées pertinentes en la matière.

En regard de l’interconnexion et l’échange avec des bases de données de parties prenantes de l’initiative (éditeurs de catalogues BtB) permettant d’intégrer l’offre dynamique à des catalogues commerciaux (API, autres,…), pouvez-vous citer un exemple d'application de ce besoin ?

Par exemple, une plateforme provinciale de vente de produits locaux pourrait construire son catalogue commercial su base des données interconnectées avec la base de données.  S’agissant d’un marché en dialogue compétitif, les opérateurs restent libres de fournir leurs propositions jugées pertinentes en la matière.

En regard de la fourniture d’éléments de compatibilité/traduction permettant aux éditeurs de catalogues BtB d’éditer l’information dans la forme adéquate aux relations commerciales et logistiques avec leurs acheteurs (EDI, autres,…) – Capacité de solution sur mesure pour une gestion des flux en fonction des besoins spécifiques - Pouvez-vous citer un exemple concret de ce besoin?

Par exemple, une enseigne de distribution n’a pas nécessairement les même besoins d’informations numériques qu’un magasin indépendant ou qu’une cantine ou qu’un point de vente circuit court pour pouvoir passer une commande, organiser la logistique d’approvisionnement ou encore assurer le processus de facturation/paiement. S’agissant d’un marché en dialogue compétitif, les opérateurs restent libres de fournir leurs propositions jugées pertinentes en la matière.

En regard de la fourniture d’éléments de compatibilité/traduction permettant à desfournisseurs ne passant pas par des intermédiaires de gérer l’information dans la forme adéquate aux relations commerciales et logistiques avec leurs acheteurs (plateforme d’intégration qui s’interface avec d’autres applicatifs de type marketplace, solutions logistiques,…) - Pouvez-vous illustrer ce besoin ?

Par exemple, la base de données n’a pas vocation d’être un outil de commande mais d’assurer la mise en relation avec d’autres outils numériques de commande ; toutefois, certains producteurs pourraient vouloir assurer une commercialisation directe sans passer par d’autres opérateurs disposant de leurs outils numériques de commande (par exemple, sans passer par une plateforme provinciale, ou l’eshop d’une coopérative de circuit court) ; dans ce cas, la possibilité pour le producteur de relier simplement ses référence porduits à un/des outils de relations commerciales et logistiques devrait être facilitée. S’agissant d’un marché en dialogue compétitif, les opérateurs restent libres de fournir leurs propositions jugées pertinentes en la matière.

Le Collège des Producteurs