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Il y a deux semaines, nos chargées de mission Prix Juste et Horticulture comestible et pommes de terre se sont rendues à la conférence de presse organisée par l’Apaq-W et dans le but de mettre un coup de projecteur sur leur nouvelle campagne « T’as la patate ».

La campagne

L’objectif de cette campagne est de mettre en avant notre production wallonne de pommes de terre. Valeurs nutritionnelles, diverses utilisations, impact écologie, etc. tant d’arguments mis en avant afin d’encourager les consommateurs wallons à se tourner plus largement vers nos gourmandes pommes de terre locales.

En effet, une chute de la consommation de pommes de terre s’est fait remarquer dans les tranches d’âge plus jeunes (moins de 35-40 ans) au profit des pâtes et du riz (denrées qui ne sont pas produites en Belgique). Au travers de cette campagne, l’idée principale est de lutter contre les idées reçues sur la pomme de terre : ça fait grossir, c’est compliqué à cuisiner, ça pollue, etc. La campagne cherche aussi à faire de la pomme de terre une fierté régionale et à communiquer sur sa production afin de mieux informer le consommateur : comment produit-on une pomme de terre ? ; D’où ça vient ? ; Itinéraire technique, etc. Tout cela de manière ludique !

La particularité de cette campagne est qu’elle se focalise sur les types de chair de pomme de terre et non sur les variétés. Pourquoi ? Parce que les diverses utilisations de la pomme de terre sont le plus souvent en fonction des types de chair (chair ferme pour les salades, chair tendre pour les frites, fine pour la purée, etc.). Mais également car derrière chaque type de chair, il existe de nombreuses variétés différentes ! De plus, les variétés mises sur le marché changent très vite en fonction des améliorations génétiques qui les rendent plus résistantes aux maladies ou plus aptes à la conservation longue durée sans utilisation de conservateurs chimiques : C’est pourquoi, il tient à cœur aux producteurs de ne pas axer la communication sur les variétés produites en particulier. Ceux-ci sont en effet souvent victimes du choix des consommateurs qui recherchent des variétés célèbres telles que la Bintje, la Charlotte ou encore la Nicola alors que ce sont des variétés plus sensibles aux maladies et que des alternatives bien plus intéressantes existent avec tout autant de saveur !

L’événement

Dans le cadre de son soutien à la filière pommes de terre, le Collège des Producteurs a tout naturellement répondu présent à cet évènement. La conférence de presse a été marquée par la présence du ministre de l’Agriculture Willy Borsus et ponctuée par diverses interventions dont celle d’une nutritionniste présentant aux participants les impacts nutritionnels et écologiques de la pomme de terre ainsi que ses divers atouts ! L’évènement se déroulant à la Société du Terroir de Geer, les invités ont également eu l’occasion de visiter les installations de triage en marche : puisque les récoltes battent leur plein ! On commence par les gigantesques les bennes d’où sont déchargées les pommes de terre sur des tapis roulants avant d’être acheminées vers les différentes étapes de triage, dépierrage, déterrage, calibrage, etc. La STG s’occupant essentiellement du marché du frais, les exigences sont très hautes ce qui exige un triage irréprochable (étapes de tri optique effectuées par une machine mais également un tri réalisé à la main). Après tri et nettoyage, les pommes de terre sont stockées en pallox en fonction des variétés, des calibres et des clients.

Le Collège des Producteurs soutient la campagne et la promotion de la consommation de pommes terre locales. Une sensibilisation qui doit être axée vers les plus jeunes afin de les informer des atouts de ce produit qui fait intégralement partie de notre terroir.

Le Collège des Producteurs