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Conformément aux missions de consultation définies dans le Code Wallon de l’Agriculture, le Collège des Producteurs organise deux fois par an des Assemblées sectorielles ouvertes à tous les producteurs et professionnels d’un même secteur. Ces réunions de consultation permettent de recueillir les avis des producteurs, d’échanger sur les enjeux du secteur, et de partager des observations sur le fonctionnement des filières.

Au printemps 2024, ces assemblées ont également permis d’élire ou de renouveler les mandats des deux producteurs de chaque secteur, qui siègent au Collège pour une durée de trois ans. En plus de ces élections, chaque secteur a accueilli un expert pour discuter d’une thématique spécifique et débattre des préoccupations professionnelles.

Voici les points clés retenus pour chaque secteur lors de l’édition printemps 2024.

Viande Bovine

Lors de l’assemblée sectorielle qui s’est tenue le 15 mai 2024, environ une quinzaine d’éleveurs ont participé aux discussions. La présence de ces professionnels a permis d’aborder des sujets cruciaux pour l’avenir de la filière.

1) Quels sont les principaux points d’attention du secteur en ce moment ?

La rentabilité des élevages qui est structurellement basse. Cela pousse certains éleveurs à arrêter / diminuer le troupeau mais cela freine surtout l’installation de jeunes éleveurs pour reprendre des élevages bovins viandeux. Le nombre d’éleveurs et de bovins (viandeux) diminue de manière assez inquiétante depuis plusieurs années.

2) Quels étaient principaux sujets développés lors de l’Assemblée ? Quels messages principaux en sont ressortis ?

1. L’analyse de l’évolution des prix dans la filière viande bovine et de la rentabilité des élevages bovins viandeux wallons.

Suite aux manifestations des agriculteurs début 2024 et aux concertations qui en ont découlés, le prix carcasse sur le marché des bovins viandeux a augmenté ce qui amène de l’oxygène aux exploitations mais n’est pas suffisant pour permettre aux éleveurs de couvrir l’ensemble de leurs coûts de production et de permettre à des jeunes de s’installer et dégager un revenu de leur travail. Aussi la construction des prix et les marges dans la filière manque de transparence, les éleveurs sont demandeurs que le SPF économie et le Ministre de l’économie relancent un observatoire des prix afin de mieux identifier les dysfonctionnements et permettre de remettre de la transparence et confiance entre les maillons. Les travaux de la TASK FORCE fédérale sont appréciés (notamment la définition d’un nouvel indicateur de coût de production et l’interdiction de la vente à perte). Mais il est encore trop tôt pour voir le résultat de ces travaux et leur impact dans les fermes.

Ensuite un état des lieux de la concertation menée avec la distribution (boucherie et enseignes de GMS) pour leur expliquer la situation de la filière et les demandes des éleveurs et de leurs syndicats a été réalisé avec l’assemblée.

2. Retour d’expérience de la contractualisation en filière viande bovine en France par Interbev.

La contractualisation en France a beaucoup de mal à se généraliser suite à la mauvaise com qu’il y a eut en amont et lors du lancement de la loi Egalim (désinformation qui circule), seulement 20 % des bovins sont vendus sous contrat actuellement. Il y a une crainte / un désintérêt d’éleveurs qui ont peur de s’engager dans des contrats / de perdre la main. Aussi la filière a l’habitude de négocier oralement. Les marchands ne poussent en général pas non plus d’autant que la contractualisation est obligatoire sauf pour les animaux qui passent par un marché. Des abattoirs et enseignes de la distribution se sont embarqués dans la contractualisation qui amène une visibilité et de la sécurité pour chaque partie. D’autres acheteurs mettent moins de bonne volonté. Les éleveurs qui ont contractualisé sont contents et voient l’intérêt de sécuriser des volumes. Cela leur amène de la visibilité et de la sécurité dans la gestion de leur ferme.

Bovins Laitiers

Quels sont les principaux points d’attention du secteur laitier ce moment ?

  • L’évolution du prix du lait.
  • Le temps pluvieux de ces derniers mois, qui a retardé le semis du maïs et diminué la qualité de l’herbe, tant pour le pâturage que pour la récolte.
  • La diminution du nombre de producteurs laitiers, qui pourrait impacter la quantité de lait produite pour l’industrie laitière belge.

Pour apporter des pistes de réflexion et d’explication à ces inquiétudes, Astrid VANGERVEN de la CBL, la fédération sectorielle de l’industrie laitière belge était invitée à l’Assemblée Sectorielle le 15 mars dernier, pour partager l’état des lieux de la filière laitière et ses perspectives dont voici les informations-clés.

  • Selon la CBL, l’avenir de la production laitière wallonne semble plutôt prometteur.
  • Toutefois, de nombreux défis subsistent, notamment en raison de la situation internationale, ainsi que des enjeux spécifiques à la filière : la reprise des fermes laitières, le cadre réglementaire européen contraignant, surtout au niveau environnemental et climatique, les recommandations alimentaires tendant vers une consommation plus végétale, ainsi que le prix élevé de l’énergie.
  • Par ailleurs, de nombreuses opportunités sont également présentes : une production laitière modeste en Europe, un stockage de produits laitiers limité, un prix du lait plus résilient que prévu malgré la baisse de la demande chinoise, moins de contraintes environnementales et plus de disponibilité en terres en Wallonie par rapport à d’autres régions (notamment la Flandre). L’industrie laitière wallonne est performante, tant dans la production en vrac que dans les spécialités, et il existe une demande croissante au niveau international, notamment pour les spécialités.
  • Les représentants avaient des questions précises concernant les perspectives de la filière laitière, telles que :
    • Est-ce que la fabrication de certains produits ne serait pas plus rentable et ne permettrait pas de mieux rémunérer les producteurs ?
    • Pourquoi observe-t-on autant de volatilité dans le prix du lait ? Quels sont les facteurs déterminants pour ce prix ?
    • Quelles sont les perspectives pour la filière laitière belge et wallonne ?

Agriculture Bio : commerce et distribution bio : état des lieux et perspectives

Autant avant la progression du bio était constante et linéaire, autant depuis la diminution de la demande en 2022, le secteur ne semble pas très sûr d’où il va… Est-ce que le bio va reprendre et progresser encore ou pas ? Vers quels débouchés peut-on se tourner ? Il y a-t-il encore des perspectives d’avenir dans le secteur ? C’est dans ce contexte qu’ont été choisis les intervenants et experts de l’Assemblée Sectorielle du Collège des Producteurs, qui s’est déroulée le 20 mars 2024.

Tout d’abord, c’est André Lefevre, fondateur d’Interbio et un des pionniers du bio en Wallonie qui a pu retracer son parcours et partagé son expérience. Il y a une quinzaine d’années, en plus de la partie production (qui compte 65ha de production fruits et légumes), et pour pouvoir écouler sa marchandise ainsi que celle d’autres producteurs wallons, André a été un des premiers à reprendre une activité de distribution de fruits et légumes bio. D’abord baptisée GPFL Bio pour « Groupement des Producteurs de Fruits et Légumes Bio » la structure a ensuite été renommée « Interbio ». La croissance de l’activité a été continue jusqu’en 2020, année COVID particulièrement intense, pour ensuite diminuer brutalement en 2021. Depuis, celle-ci est repartie à la hausse, mais d’une manière plus lente qu’auparavant.

Ensuite, c’est Raphael de Schrynmakers qui a présenté le fonctionnement des magasins The Barn Bio Market. Leur stratégie repose sur une compression des marges et des coûts, un grand volume de vente, une cohérence dans le choix des produits, des politiques commerciales engagées, ainsi qu’une grande transparence.

Pour Raphaël, comme pour André, le secteur bio doit continuer à s’améliorer pour être en phase avec ses valeurs et garder la confiance du consommateur. Par exemple pouvoir se passer des sels nitrités pour la conservation des charcuteries ou du pyrèthre pour gérer certains insectes dans les cultures.

Vers de nouveaux débouchés commerciaux

La deuxième partie de l’Assemblée a été consacrée à des débouchés moins connus, moins explorés actuellement par le secteur bio wallon. Certains de ces débouchés font actuellement l’objet d’initiatives prospectives soutenues par la région.

Camille Joubert a présenté l’Interface Producteur Distributeur, qui vise à placer des produits bio et locaux dans les magasins franchisés ; Philippe Grogna a présenté la coopérative MABIO qui introduit le bio wallon dans le marché matinal, l’Horeca et les collectivités de la région Bruxelloise ; et Sacha Bronfort nous a présenté la Cellule Manger Demain, sa stratégie Green Deal Cantines Durables et le coup de pouce dans l’assiette qui soutient à hauteur de 70% les cantines et collectivités engagées à acheter des matières premières bio locales.

Ces échanges et témoignages multiples ont eu un effet positif pour les producteurs présents, qui se disaient contents d’entendre des témoignages encourageants de la part des personnes invitées et de prendre du recul par rapport au fait que le « bio ça ne va pas du tout ».

Nous retenons de ces échanges un secteur bio qui semble se redresser après des années difficiles, avec une progression lente mais régulière qui se poursuit en 2024. En parallèle de nouveaux marchés s’ouvrent ; celui des collectivités étant particulièrement porteur.

Plus d’informations à lire dans les articles de Itinéraire Bio

Aviculture/cuniculture

Pour le secteur avicole, les actualités et sujets de préoccupations sont divers et nombreux : législations environnement, bien-être et santé animale, économie, Bio, BCC, … C’est pourquoi les Assemblées sectorielles du Collège des Producteurs représentent un moment important : deux fois par an, les éleveurs avicoles peuvent venir s’informer librement et obtenir une synthèse de ces actualités. En Wallonie, il y a peu d’organisations spécifiquement actives sur le secteur avicole et cunicole et qui peuvent rassembler l’ensemble des sujets de préoccupations.

Aussi, le 21 mai dernier, pas moins d’une trentaine d’éleveurs (éleveurs de poules pondeuses et de poulets de chair, en productions alternatives et conventionnelles) et une vingtaine d’autres professionnels, se sont donné rendez-vous pour échanger sur les préoccupations actuelles.

Quelles sont les principales actualités et les points d’attention du secteur en ce moment ?

  1. Le départ d’éleveurs de poulets de la filière Bio qui convertissent leur élevage dans un mode de production associé aux critères du Better Chicken Commitment, compte tenu de l’érosion de leurs revenus en 2022 et 2023, et ce suite aux conséquences de la guerre en Ukraine et aux nouvelles règles du cahier des charges volailles Bio UE qui découragent les éleveurs.
  2. Les nouvelles législations UE en préparation ou déjà publiées (environnement et bien-être animal) qui vont impacter les éleveurs dans leur fonctionnement et leur rentabilité.
  3. L’obligation de marquage à la ferme, qui sera actée dès le 8/11/2024 ; la dérogation pour marquer au premier centre d’emballage ne sera donc plus autorisée par l’AFSCA.
  4. La mise en œuvre de la nouvelle directive sur les émissions industrielles (IED) : inquiétude des éleveurs sur les investissements à mettre en œuvre pour se conformer aux nouvelles normes à venir, car les contrairement aux secteurs secondaires et tertiaires, ils ne pourront pas répercuter ce coût sur les prix de vente.
  5. Le Règlement UE sur le transport des animaux de rente : importance d’être présent lors des discussions qui reprendront sur les règles UE avec la nouvelle C.E. et le nouveau P.E..
  6. La recherche en aviculture alternative qui s’amorce en Wallonie : une aide du plan de relance a été octroyée au Centre de Recherches Agronomiques pour réaliser une étude de conception sur une plateforme de recherche « volailles et parcours ».
  7. La nécessité avérée de ne pas opposer les différents modes de production (BCC, Bio, …) mais de bien respecter les règles fixées pour l’étiquetage des modes d’élevage (règlement 543/2008).
  8. L’importance de continuer d’agir sur les nouvelles règles Bio afin de relayer les points problématiques constatés par les éleveurs.
  9. Sur le poulet bio, il est constaté que les supermarchés prennent plus de marge car c’est un pourcentage sur le prix. Par conséquent, celui-ci devient trop élevé et n’incite pas les consommateurs à acheter. A contrario, sur les produits blancs, ils n’ont pas de marge ou très peu. Si on leur imposait une marge maximale sur l’ensemble des produits, comme en France avec la loi Egalim, n’y aurait-il pas moins de différences avec le prix des produits bio ?

De plus, en deuxième partie de ces réunions de secteur, le point est aussi fait sur les actions de promotion menées par l’Apaq-W, l’Agence wallonne pour la promotion d’une Agriculture de Qualité. La présentation des actions de promotion à mi-parcours, aide véritablement les éleveurs à prendre du recul pour leur permettre de dresser le bilan en fin d’année et proposer de nouvelles actions pour l’année suivante.

Au cours de l’assemblée, il a été soulevé un besoin d’actions de promotion sur le Bio, car la consommation reste trop faible. Le secteur souhaiterait aussi plus d’actions de sensibilisation et de travail de fond auprès des enfants (notamment pour contrer les messages de certaines associations de défense des animaux) et pourquoi pas des dégustations au sein des écoles. Enfin, il aurait été constaté que certains restaurants labellisés « Table du terroir » se fournissent seulement pour quelques produits chez le producteur, mais qu’ils s’approvisionnent en grandes surfaces pour le reste.

Grandes cultures, Pommes de Terre et Horticulture Comestible

Contexte : quels sont les points d’attention en grandes cultures et en agriculture plus largement ?

  • La nécessité de sortir d’une agriculture ont les dates font loi pour l’accès aux aides PAC. La météo change avec le climat et la saisonnalité et donc les travaux aux champs ne sont plus aussi figés dans le temps comme ils pouvaient l’être auparavant.
  • Il est nécessaire qu’un meilleur suivi des dossiers soit fait pour l’aide à l’installation des jeunes. La démarche est trop longue et le processus administratif qui en découle trop inefficace.
  • Lors des contrôles dans les fermes, plus de compréhension et d’adaptation des visites doivent être mis en place. Il est compliqué, surtout les années où les fenêtres météo permettant de travailler sont courtes, de devoir tout arrêter séance tenante pour aller faire un contrôle.
  • L’année était particulièrement difficile pour les semis et les plantations.

Varier sa rotation avec des légumes plein champs, une optimisation technique et économique au service de l’exploitation

Outre ce contexte de base dans le secteur agricole, les représentants-élus ont souhaité orienter la réunion sectorielle du 15 avril dernier sur l’optimisation technique et économique de la rotation des cultures, avec un focus sur les légumes plein champs.

Ces points ont été choisis pour rassembler les secteurs grandes cultures, horticulture comestible et pommes de terre.

Pour ce faire, 2 experts sont intervenus :

  • Patrick SILVESTRE, Conseiller technique Biowallonie : Présentation de systèmes de rotations agronomiques optimisés
  • Constantin WANZOUL, Conseiller agronomique indépendant : La place des aides PAC dans le choix de sa rotation

et voici les grandes lignes de leurs messages

  • Mettre en place des rotations de spéculations diversifiées permet de casser les cycles des bio-agresseurs et est donc une bonne forme de lutte contre ces derniers qui ne nécessitent pas l’utilisation d’intrants. Ces rotations diversifiées améliorent également la fertilité et la structure du sol, ce qui permet d’augmenter les rendements tout en limitant l’usage d’engrais et l’érosion.
  • Les rotations au sein d’une exploitation font partie des leviers important pour amener de la résilience économique.
    • Les années étant souvent tantôt propice à une spéculation, tantôt à une autre, il est bon de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
    • Implanter des légumes plein champs dans sa rotation permet de diversifier ses débouchés commerciaux
  • Outre les intérêts environnementaux, les incitants économiques de la PAC permettent d’aller chercher des revenus complémentaires sur des parcelles qui seraient de moindre qualité pour une production agricole.
  • Monsieur Wanzoul a utilisé comme support le tableau des aides couplées et des éco-régimes pour tenir ses propos. Ce tableau permet de valoriser des parcelles ou des morceaux de parcelles qui sont généralement peu productives. Ce tableau est disponible à l’adresse suivante, sous l’onglet « EDS manuel d’aide et notice ».

Aquaculture

Dans un secteur qui ne bénéficie pas de nombreux événements spécifiques, les Assemblées sectorielles du Collège des Producteurs restent cruciales pour le développement et le renforcement de la filière aquacole wallonne. Ayant rassemblé 58 acteurs de la filière (dont une vingtaine de pisciculteurs, des porteurs de projets, des chercheurs, et représentants de l’administration et politique) l’Assemblée du 30 mai dernier a été comme à son habitude, un moment très convivial mais surtout un moment d’échanges privilégié et de synergies entre des acteurs diversifiés. Retour sur les principales informations échangées.

1. Suivi sanitaire :

C’est l’un des sujets majeurs de préoccupation pour la filière aquacole wallonne qui se retrouve confrontée à des maladies issues de l’importation de poissons et de maladies émergentes dues au changement climatique.  Ce service de première importance, assuré depuis plus de trente ans par le laboratoire du CER de Marloie, va être arrêté au mois de septembre de cette année. À l’heure actuelle, hormis la reprise des analyses des maladies virales à déclaration obligatoire par le laboratoire de SCIENSANO, les autres activités que menaient le CER pour les élevages de poissons ne sont pas encore reprises.

L’Assemblée sectorielle d’Aquaculture fut l’occasion de vulgariser auprès des pisciculteurs le scénario mis en place en collaboration avec SCIENSANO, le CER, l’Asbl Aquaculteurs de Wallonie et le Collège des Producteurs pour permettre de réaliser les prélèvements d’échantillons en pisciculture, destinés aux analyses des maladies virales à déclaration obligatoire par des vétérinaires agréés.

2. Programme FEAMPA :

Le programme FEAMPA pour les aides à l’investissement de la filière aquacole ayant été lancé en ce début d’année 2024, la nouvelle responsable de ce programme (PwScP) au près du SPW est venue faire l’état des lieux du programme, de ses objectifs et du calendrier de celui-ci auprès de la filière.

3. Projet FEAMPA SocoPro d’intérêt collectif :

Ce projet, axé sur le soutien à la formation en aquaculture porté par la SocoPro pour la filière aquacole a été présenté. Les trois volets principaux de celui-ci, à savoir la formation continuée des pisciculteurs en place et en cours d’installation, la mise en œuvre d’une formation professionnalisante en aquaculture et le développement d’une formation de base en aquaponie pour le grand publique, ont été détaillés.

4. Calendrier des empoissonnements :
La solution qui vient d’être mise en place par l’octroi d’un budget anticipatif pour le Fonds piscicole dans le cadre du Plan de relance de la Wallonie afin de rétablir un calendrier des empoissonnements en adéquation avec les réalités des élevages des pisciculteurs soumissionnaires et des besoins en empoissonnement des parcours de pêche des sociétés de pêche wallonnes a été annoncé à la filière. Les pisciculteurs représentants au Collège des Producteurs pour la filière aquacole ainsi que l’Asbl Aquaculteurs de Wallonie ont été remerciés pour le travail de communication des réalités qui étaient rencontrés au travers des notes de l’observatoire des filières du Collège des Producteurs et qui ont permis d’insuffler cette solution auprès de nos politiques. Cette solution représente un gros soulagement pour les pisciculteurs réalisant les empoissonnements du Fonds piscicole.

Le Collège des Producteurs